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Extrêmes climatiques La biodiversité végétale ne fait pas toujours tampon
Selon l’Inra, une plus grande richesse en espèces végétales ne joue pas systématiquement un rôle positif dans le maintien du fonctionnement des écosystèmes herbacés lors de sécheresses intenses, de vagues de chaleur ou de pluies diluviennes.
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Parue le 1er décembre, cette conclusion émane de chercheurs de l’Inra qui ont participé à une étude européenne de la littérature scientifique sur la relation entre « richesse spécifique et extrêmes météorologiques ».
Pour expliquer ces résultats, les chercheurs formulent plusieurs explications, dans un communiqué de presse paru le 1er décembre :
- Les mécanismes susceptibles de conduire à renforcer la résistance des écosystèmes, comme la compensation par des espèces mieux adaptées semblent ne plus être suffisants lorsque l’on considère des événements extrêmes.
- L’apparition d’effets « neutres » voire « négatifs » de la diversité face aux événements extrêmes pourrait s’expliquer par des modifications des interactions biotiques (plante-plante, plante-sol) au sein de l’écosystème.
- Contrairement aux communautés végétales artificielles, « les écosystèmes in natura abritent un nombre réduit d’espèces végétales […], précise l’Inra. Il en résulte la sélection d’espèces à croissance rapide, très performantes en conditions optimales, mais moins capables de faire face à des conditions climatiques défavorables (par exemple sécheresse). La réduction de l’eutrophisation, par exemple, pourrait maintenir une plus grande diversité d’espèces avec des taux de croissance différents et conduire à des écosystèmes plus à même de résister aux extrêmes météorologiques. »
I.E.
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